Gourdes pour 1 dollar EU
131.18 (0.04%)
vnt 132.04 (-0.09%)
vnt 132.50 ach 130.50
vnt 132.50 ach 130.25
vnt 132.75 ach 130.75
vnt 139.00 ach 137.00
vnt 133.00 ach 130.00
vnt 133.00 ach 130.75
vnt 132.50 ach 130.25
vnt 132.75 ach 130.50
Gourdes pour 1 dollar EU
131.18 (0.04%)
vnt 132.04 (-0.09%)
vnt 132.50 ach 130.50
vnt 132.50 ach 130.25
vnt 132.75 ach 130.75
vnt 139.00 ach 137.00
vnt 133.00 ach 130.00
vnt 133.00 ach 130.75
vnt 132.50 ach 130.25
vnt 132.75 ach 130.50
Haitian Crisis - Trudeau

Le changement des politiques migratoires au Canada : réduction du flux d’immigration

Le Canada, historiquement connu pour ses politiques migratoires accueillantes, réduit désormais le flux de nouveaux arrivants. Selon un rapport de Bloomberg, en 2024, le pays prévoit d’admettre 395 000 résidents permanents, soit 20 % de moins que les 485 000 attendus en 2023, et ces chiffres continueront de baisser chaque année jusqu’en 2027. Cela représente un changement radical de la part du gouvernement du Premier ministre Justin Trudeau pour un pays qui s’est fortement appuyé sur l’immigration pour soutenir sa main-d’œuvre vieillissante et stimuler la croissance économique.

Pendant des années, le Canada a bénéficié de niveaux d’immigration élevés, qui ont contribué à maintenir la croissance démographique, à soutenir la consommation et à alimenter les industries allant du secteur bancaire aux télécommunications. Les nouveaux arrivants, en particulier les étudiants internationaux et les travailleurs étrangers, ont joué un rôle clé dans la revitalisation de l’économie post-pandémique. En attirant des travailleurs plus jeunes, le Canada a pu éviter les défis économiques associés au vieillissement de sa population.

Cependant, l’afflux record d’immigrants ces dernières années — ajoutant l’équivalent de la population de San Diego en un an — a mis à rude épreuve les infrastructures du Canada. La pénurie de logements, la hausse des loyers, les services publics dépassés et l’augmentation du taux de chômage ont entraîné une baisse significative du soutien public à l’immigration. Des sondages récents révèlent que les Canadiens sont plus opposés aux niveaux d’immigration actuels qu’ils ne l’ont été depuis 25 ans.

Le nouveau plan canadien d’immigration vise également une réduction de près de la moitié du nombre de résidents temporaires, qui comprennent les étudiants internationaux et les travailleurs étrangers. Il vise à réduire leur nombre de 800 000 en 2023 à environ 446 000 en 2025 et 2026.

Alors que ce changement de politique devrait atténuer les pressions sur le marché du logement et les services publics, il risque d’affaiblir le moteur économique du pays en ralentissant la croissance démographique, qui a été un moteur essentiel de l’activité économique.

Ces changements dans les politiques migratoires comportent aussi des risques à long terme. Les experts avertissent que la croissance du PIB du Canada pourrait ralentir, et que le marché du travail risque de faire face à des difficultés, à moins que la productivité ne s’améliore. De plus, l’incertitude entourant les politiques d’immigration pourrait dissuader les futurs immigrants, car la confiance dans un système d’immigration stable est cruciale pour attirer de nouveaux talents.

Alors que le gouvernement Trudeau vise à équilibrer la stabilité sociale et les exigences économiques, ce changement de politique reflète un compromis judicieux entre l’atténuation des pressions à court terme et le maintien des avantages à long terme que l’immigration a traditionnellement apportés au Canada.

Previous post Le FMI trace de sombres perspectives pour l’économie haïtienne