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Extension du TPS haïtien réduite à 12 mois : ce que vous devez savoir

Le gouvernement américain a annoncé un changement dans le statut de protection temporaire (TPS) pour les ressortissants haïtiens, réduisant la prolongation précédente de 18 mois à 12 mois, qui expirera désormais le 3 août 2025. Cette décision, prise par la secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem, annule partiellement la décision précédente de l’ancien secrétaire Alejandro Mayorkas.

Comprendre le TPS et son impact

TPS est une désignation accordée aux ressortissants étrangers qui ne peuvent pas rentrer en toute sécurité dans leur pays d’origine en raison de conditions extraordinaires telles qu’un conflit armé, une catastrophe naturelle ou une épidémie. Les ressortissants haïtiens bénéficient des protections TPS depuis 2010, à la suite d’un tremblement de terre dévastateur.

Dans le cadre du TPS, les personnes éligibles :

  • Ne peuvent pas être expulsés des États-Unis en raison de leur statut d’immigration.
  • Sont éligibles à l’autorisation de travail (EAD).
  • Peut demander une autorisation de voyage.

Le raisonnement derrière le changement

Le DHS a justifié cette réduction en affirmant que la décision du 1er juillet 2024 n’était pas suffisamment justifiée pour une prolongation de 18 mois. Le département a également évoqué l’amélioration potentielle de la situation sécuritaire en Haïti, notamment le déploiement prévu d’une force de sécurité soutenue par les Nations Unies. Le gouvernement entend réévaluer les conditions avant de décider de nouvelles prolongations.

Qui est concerné ?

Au 31 mars 2024, 863 880 ressortissants étrangers détenaient un statut de protection temporaire (TPS) aux États-Unis, les Haïtiens représentant 23 % (200 005 personnes). Les détenteurs de TPS sont répartis à travers les États-Unis, les plus grandes populations se trouvant en Floride, au Texas, à New York et en Californie. Les détenteurs haïtiens de TPS sont plus concentrés en Floride, à New York et au Massachusetts.

La décision de l’ancien secrétaire Mayorkas du 1er juillet 2024 a prolongé le TPS d’Haïti de 18 mois (jusqu’au 3 février 2026), couvrant 199 445 Haïtiens et permettant à 321 349 autres de se qualifier au cours de la même période.

La désignation TPS haïtienne expire désormais le 3 août 2025. Ceux qui s’étaient déjà inscrits sous l’avis du 1er juillet 2024 détiennent toujours des documents TPS valides. Cependant, la période d’enregistrement initiale pour les ressortissants haïtiens nouvellement éligibles se terminera également le 3 août 2025, plutôt que le 3 février 2026.

Implications juridiques et politiques

Cette décision est conforme au décret 14159, qui met l’accent sur une application stricte de l’immigration. Le DHS a déclaré que les désignations TPS devraient être « limitées de manière appropriée en termes de portée et de durée ». Cette décision fait partie d’efforts plus larges visant à réévaluer et limiter les désignations TPS pour plusieurs nationalités.

Considérations économiques et sociales

Les détenteurs haïtiens de TPS contribuent de manière significative à l’économie américaine, en particulier dans les secteurs essentiels tels que la santé et la construction. Les ressortissants haïtiens, ainsi que d’autres titulaires de TPS du Salvador et du Honduras, contribuent chaque année pour plus de 4,5 milliards de dollars en salaires avant impôts et 6,9 milliards de dollars en impôts sur la sécurité sociale et l’assurance-maladie sur une décennie.

Prochaines étapes pour les détenteurs de TPS haïtiens

  • Ceux qui détiennent actuellement du TPS restent protégés jusqu’au 3 août 2025.
  • Les nouveaux candidats doivent déposer leur demande avant le 3 août 2025.
  • Le DHS examinera les conditions dans le pays haïtien avant le 4 juin 2025 pour déterminer si le TPS sera encore prolongé ou résilié.

Alors que les débats politiques se poursuivent, les détenteurs et les défenseurs du TPS suivront de près les prochaines étapes de l’administration pour déterminer l’avenir des protections du TPS haïtien.

Voies potentielles vers un statut légal et la résidence permanente

Comme indiqué précédemment, le DHS a justifié sa décision en arguant que la prolongation de 18 mois accordée par l’administration précédente n’était pas suffisamment justifiée et a souligné les améliorations potentielles en matière de sécurité en Haïti. Le gouvernement prévoit de réévaluer les conditions avant de décider de nouvelles prolongations.

En attendant, les titulaires de TPS peuvent avoir la possibilité d’ajuster leur statut et de rester aux États-Unis, en fonction de leur situation. Voici quelques voies potentielles vers un statut légal:

1. Ajustement du statut fondé sur les liens familiaux

  • Mariage avec un citoyen américain Si quelqu’un épouse un citoyen américain, il pourra peut-être demander une carte verte via un processus d’ajustement de statut. Cependant, s’ils sont entrés illégalement aux États-Unis, ils peuvent avoir besoin d’une dérogation ou d’une procédure consulaire.
  • Épouser un titulaire d’une carte verte (résident permanent légal) peut être une voie vers un ajustement de statut, mais le processus est plus complexe que d’épouser un citoyen américain.
  • Parrainage d’un parent immédiat Les parents, conjoints ou enfants (de moins de 21 ans) de citoyens américains peuvent avoir la possibilité de demander un statut légal.

2. Parrainage basé sur l’emploi

  • Parrainage d’un employeur – Si un employeur est prêt à parrainer une personne, celle-ci peut être éligible à un visa de travail. Cependant, une présence illégale complique ce processus et une exemption peut être requise.

3. Asile et statut de réfugié

  • Les personnes qui craignent d’être persécutées dans leur pays d’origine en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leurs opinions politiques ou de leur appartenance à un groupe social peuvent demander l’asile dans l’année suivant leur arrivée. S’il est accordé, l’asile peut éventuellement conduire à une carte verte.

4. Action différée pour les arrivées d’enfants (DACA)

  • Ceux qui sont arrivés aux États-Unis lorsqu’ils étaient enfants et qui répondent à certains critères peuvent être admissibles au DACA, qui fournit une autorisation de travail et une protection temporaire contre l’expulsion. DACA ne mène pas directement à une carte verte mais offre une certaine stabilité.

5. Visa U (Victimes de Crime) & VAWA (Loi sur la Violence Contre les Femmes)

  • Visa U Si une personne a été victime de certains crimes (par exemple, violence domestique, traite des êtres humains, agression) et a coopéré avec les forces de l’ordre, elle peut être admissible à un visa U, qui peut conduire à une carte verte.
  • VAWA – Les victimes de violence domestique de la part d’un citoyen américain ou d’un titulaire d’une carte verte peuvent demander une carte verte de manière indépendante.

6. Statut Spécial de Juvénile Immigrant (SIJS)

  • Les mineurs qui ont été maltraités, abandonnés ou négligés par leurs parents peuvent demander le SIJS, ce qui peut conduire à un statut légal.

7. Annulation de l’expulsion (si une procédure d’expulsion est en cours)

  • Si une personne sans papiers fait l’objet d’une procédure d’expulsion, elle peut demander l’annulation de l’expulsion si elle est aux États-Unis depuis au moins 10 ans, a une bonne moralité et peut démontrer que son expulsion causerait des difficultés exceptionnelles à un citoyen américain ou à un conjoint, un parent ou un enfant résident légal.

8. Renonciations en cas de présence illégale

  • Si une personne est éligible à une carte verte mais est entrée illégalement, elle peut avoir besoin d’une dispense provisoire de présence illégale (I-601A) avant de quitter les États-Unis pour terminer le processus de visa à l’étranger.

9. Registre (pour les résidents de longue durée)

  • Ceux qui ont vécu aux États-Unis avant le 1er janvier 1972 peuvent demander une carte verte via le registre, quel que soit leur statut juridique actuel.

Notes finales

  • Chaque cas est unique et les lois sur l’immigration sont complexes.
  • Quitter les États-Unis sans conseils juridiques appropriés peut déclencher une interdiction (interdiction de réentrée de 3 ou 10 ans).
  • Consultez un avocat spécialisé en droit de l’immigration avant de prendre toute mesure pour déterminer la meilleure option.
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