Porte-parole du Département d’État à propos de la demande du PM Henry d’une intervention militaire étrangère en Haïti
Ce mardi, le porte-parole du Département d’État américain, Ned Price, a répondu aux questions sur la demande du gouvernement haïtien d’envoyer une force militaire en Haïti pour aider à résoudre la crise actuelle du pays.
Selon le porte-parole, les États-Unis examineront la demande du Premier ministre du 7 octobre en coordination avec les partenaires internationaux afin de déterminer comment ils peuvent contribuer au mieux à la levée des contraintes de sécurité sur les mesures médicales et humanitaires visant à modifier la propagation du choléra.
M. Price exprime les inquiétudes de l’administration face à la détérioration de la situation humanitaire sur le terrain, qui, explique-t-il, est devenue désastreuse avec des criminels qui entravent les mesures visant à arrêter la propagation du choléra en Haïti.
Lorsqu’il a été poussé à donner une réponse, le porte-parole du Département d’État n’a pas dit si les États-Unis enverraient unilatéralement des troupes en Haïti. Cependant, M. Price a déclaré que les États-Unis surveillaient la situation de près et restaient en contact permanent avec les partenaires internationaux, y compris les Nations Unies et l’OEA.
« Nous voulons être prudents et responsables quant à ce à quoi pourrait ressembler toute série d’actions. Nous voulons nous assurer que nous sommes diligents dans l’exploration des moyens de faciliter la fourniture de cette aide humanitaire vitale au peuple haïtien, compte tenu de l’urgence. »
M. Ned réitère que les États-Unis condamnent fermement tous ceux qui font obstacle à une distribution équitable et immédiate des fournitures humanitaires indispensables.
« Il s’agit d’un statu quo qui ne peut pas persister, et nous continuerons à travailler avec les partenaires internationaux, y compris le Conseil de sécurité, sur les mesures que la communauté internationale peut prendre pour imposer des coûts et des conséquences à ceux qui sont responsables de la privation, de la perte de vies humaines et la misère aggravée par la situation actuelle. »