549 millions de dollars d’amendes imposées aux banques pour avoir utilisé des applications de messagerie
Les régulateurs fédéraux ont imposé des amendes totalisant 549 millions de dollars à 11 sociétés de courtage et conseillers en placement, les sanctions les plus importantes étant infligées à Wells Fargo, BNP Paribas, Société Générale et Banque de Montréal. Ces amendes s’inscrivent dans le cadre d’une répression en cours contre les employés de Wall Street utilisant des applications de messagerie privées telles que WhatsApp, iMessage et Signal pour communiquer.
Deux régulateurs américains, la Securities and Exchange Commission (SEC) et la Commodity Futures Trading Commission, ont tenu ces institutions financières responsables de ne pas avoir correctement surveillé et maintenu les communications officielles de leurs employés. Ces violations se sont produites en raison de l’utilisation de canaux de communication non autorisés.
L’augmentation de l’utilisation des services de messagerie privée pendant la pandémie a incité les régulateurs à souligner la nécessité de mesures plus strictes pour empêcher l’utilisation abusive de ces plateformes à des fins commerciales. La SEC a souligné qu’une mauvaise tenue des registres liés aux communications hors canal pourrait entraver les enquêtes et nuire aux investisseurs.
Les institutions financières impliquées ont reconnu leurs actes répréhensibles et mettent en œuvre des politiques de conformité pour résoudre ce problème. Cette dernière série d’amendes fait suite à des sanctions similaires totalisant près de 2 milliards de dollars imposées aux grandes banques de Wall Street l’année précédente pour des violations comparables.