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Les Nations Unies confrontées à une crise de financement, entre coupes budgétaires américaines et arriérés de paiement

Les Nations Unies se dirigent vers une crise financière qui s’aggrave et qui pourrait les empêcher de payer leur personnel et leurs fournisseurs d’ici septembre 2025, et leurs forces de maintien de la paix d’ici mi-2025, selon des rapports citant des projections internes et des propositions budgétaires américaines. Un déficit prévu de 1,1 milliard de dollars, la lenteur des paiements des États membres et les vents contraires à Washington se conjuguent pour menacer la stabilité et le fonctionnement de l’organisme intergouvernemental le plus important au monde.

Le budget ordinaire approuvé de l’ONU pour 2025, fixé à 3,72 milliards de dollars, était destiné à soutenir les fonctions essentielles de l’organisation : promouvoir la paix, les droits de l’homme, le développement durable et l’aide humanitaire. Cependant, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déjà averti que l’organisation se dirigeait vers une crise financière sans intervention urgente.

Alors que l’ONU a dû faire face à un déficit de 200 millions de dollars en 2024, ce déficit devrait plus que quintupler, à moins qu’un financement significatif ne soit rétabli ou que des changements structurels ne soient apportés. Guterres a déjà indiqué que l’ONU suspendrait les recrutements et réduirait potentiellement le personnel et les programmes dans le cadre de mesures d’austérité d’urgence.

Les difficultés financières sont aggravées par la fuite d’un budget de la Maison Blanche proposant une réduction de 1,6 milliard de dollars des missions de maintien de la paix de l’ONU. Le document affirme que les contributions américaines aux opérations de maintien de la paix de l’ONU ont été excessives et accuse certaines missions, notamment en Afrique centrale, de corruption et d’activités illicites, notamment de trafic de drogue et d’or. Le projet de budget conclut : « Les États-Unis ont l’habitude de payer plus que leur juste part des activités internationales de maintien de la paix. »

Ces mesures font écho aux sentiments du président Donald Trump, qui a signé plus tôt cette année un décret ordonnant le retrait des États-Unis de l’ONU et réexaminant plus largement leur participation aux organisations internationales. Alors que les États-Unis restent le plus grand contributeur à l’ONU, couvrant 22 % du budget ordinaire (environ 707 millions de dollars en 2024), leurs arriérés totaux dépassent désormais 3 milliards de dollars.

En 2025, seuls 49 des 193 États membres de l’ONU ont versé leurs contributions à temps, ce qui a aggravé les problèmes de liquidités de l’organisation. Outre les États-Unis, de nombreux pays ont retardé leurs paiements ou choisi de réduire leurs contributions, invoquant des difficultés économiques nationales ou des désaccords avec les priorités de l’ONU.

La Chine, deuxième contributeur, contribuant également à hauteur d’environ 20 %, la santé financière de l’ONU est de plus en plus vulnérable aux politiques d’une poignée de puissances. Cette concentration fragilise l’institution en période de fluctuations politiques.

Si le financement reste limité, les Nations Unies pourraient être contraintes de réduire leurs missions, de supprimer des programmes de développement et de laisser les opérations de maintien de la paix en sous-effectif ou sans rémunération. António Guterres a averti qu’une telle issue rendrait le monde « moins sain, moins sûr et moins prospère ».

Les opérations de maintien de la paix, financées séparément par un budget annuel de 5,59 milliards de dollars, sont particulièrement menacées. Face à la menace pesant sur le financement américain de ces missions et à l’aggravation des déficits, ces missions, essentielles dans les zones de conflit du Mali au Soudan du Sud, pourraient ne pas survivre intactes.

La crise actuelle représente plus qu’une impasse budgétaire : c’est un test pour le multilatéralisme mondial dans un contexte de montée du nationalisme et d’incertitude économique. Guterres devrait présenter une série de mesures d’économie, notamment un gel des embauches et une rationalisation des programmes, dans l’espoir de stabiliser les opérations de l’ONU.

Mais sans un engagement renouvelé des grandes puissances, et en particulier des États-Unis, l’ONU pourrait se voir contrainte de se retirer de la scène internationale au moment même où sa présence est la plus nécessaire.

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