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La Banque centrale européenne se réunit alors que de nouveaux verrouillages compliquent la reprise économique

Le 22 avril 2021, la Banque centrale européenne (BCE) a tenu ses réunions alors que la reprise économique de la zone euro reste sur un terrain difficile en raison d’une troisième vague de Covid-19. La BCE a décidé de maintenir sa politique inchangée pendant que les acteurs du marché recherchent des indices lorsque sa relance monétaire massive pourrait commencer à se dissiper. La BCE a fait part de ses inquiétudes face à la forte hausse des coûts d’emprunt pour les gouvernements de la zone euro avant que l’économie ne se remette complètement du choc des coronavirus.

Les économistes de Citigroup soulignent que la BCE calibre son programme d’achat d’actifs en fonction de la pandémie, et non de ses objectifs d’inflation. Ce mouvement suggère qu’il se concentre sur le soutien de l’économie jusqu’à ce que le pire de la crise sanitaire soit passé, car les perspectives sont incertaines.

Au lendemain de la pandémie, la BCE a lancé son programme d’achat d’urgence face à la pandémie, ou PEPP, qui achète des obligations dans la région pour stimuler les prêts et alimenter une reprise économique. Il a laissé ce programme inchangé lors de sa réunion de mars, avec un montant d’achat cible toujours de 1 850 milliards d’euros (2 210 milliards de dollars). Le programme devrait durer jusqu’en mars 2022.

Les achats de PEPP se sont élevés à 74 milliards d’euros en mars. Ce montant était nettement supérieur aux 53 milliards d’euros et 60 milliards d’euros en février et janvier. La BCE a décidé d’accélérer les achats mensuels d’obligations pour atténuer une partie de la pression à la hausse des rendements de la dette souveraine dans la région. Une telle pression avait entraîné un refinancement plus coûteux pour les pays de la zone euro ou un resserrement des conditions financières.

Avec un changement de politique quasiment hors de propos cette semaine, les observateurs de la Banque centrale européenne devront surveiller de près les détails de son programme de relance de la pandémie alors que les décideurs politiques attendent plus de données avant de prendre des mesures décisives.

Par ailleurs, bien que la reprise en Europe devrait être plus lente qu’aux États-Unis, les chiffres économiques récents indiquent une reprise économique plus forte que prévu dans la zone euro. Ainsi, de nouveaux verrouillages de coronavirus dans la zone euro ne justifieront probablement pas de nouvelles mesures de la part de la banque centrale.

Après la crise financière de 2008, les banquiers centraux européens ont trop rapidement asséché leur soutien à l’économie. Cette fois, ils ne voudraient pas répéter la même erreur. Selon les analystes de Morgan Stanley, l’Europe se remettra de la crise induite par le coronavirus trois fois plus vite qu’après le krach financier mondial de 2008.

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