Les États-Unis prévoient d’imposer des sanctions aux pays qui tentent d’empêcher le rapatriement des déportés
Le président Donald Trump a signé un décret vendredi soir menaçant d’imposer des sanctions aux pays qui tentent d’empêcher le rapatriement des déportés parce que ces personnes ont passé du temps dans le pire point chaud du monde pour le coronavirus.
Le mémorandum de Trump cite le coronavirus et l’urgence nationale qu’il a déclaré le mois dernier comme justifications de cette décision. Les pays qui nient ou “retardent déraisonnablement” l’acceptation de leurs citoyens des États-Unis pendant la pandémie de coronavirus, selon l’ordonnance, “créent des risques inacceptables pour la santé publique des Américains”.
L’ordonnance de Trump ordonne aux responsables consulaires de cesser de traiter les visas américains pour les pays qui, selon le Département de la Sécurité Intérieure, n’acceptent plus les expulsés.
Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo doit dans les sept jours “initier un plan pour imposer les sanctions de visa” si le Département de la Sécurité Intérieure détermine qu’un pays n’acceptant pas les expulsés, retarde ou entrave les opérations “nécessaires pour répondre à la pandémie en cours”.
Les États-Unis, le nouvel épicentre de la pandémie mondiale de coronavirus, ont expulsé mardi 61 migrants haïtiens malgré les craintes de propager davantage la maladie mortelle en Haïti qui est mal équipée pour contenir toute épidémie en raison d’infrastructures sanitaires et de services de santé inadéquats.