Les ouvriers manifestent, exigeant la sécurité et de meilleures conditions de travail.
Les autorités policières ont empêché lundi les ouvriers du secteur de la sous-traitance de défiler vers la Primature haïtienne pour faire passer leurs demandes de sécurité, de meilleures conditions de travail et l’annulation de la loi du 3 août.
Démarrée devant les locaux du parc industriel métropolitain, de la Société nationale des parcs industriels (Sonapi), la marche a fait escale à l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA) avant d’être stoppée par la police aux alentours de Delmas 30 avant de pouvoir atteindre la Primature haïtienne. Mécontents de la police, les ouvriers ont qualifié la PNH de protectrice du « système ».
L’une des revendications des ouvriers est la sécurité alors que les gangs continuent de terroriser les habitants de Port-au-Prince en particulier et de la zone métropolitaine, coûtant des milliers d’emplois.
Les manifestants ont exprimé leur colère face aux ajustements salariaux qui n’ont pas eu lieu en octobre dernier comme prévu. De plus, le gouvernement n’a pas tenu sa promesse avec ses mesures sociales d’accompagnement pour les ouvriers. Enfin, les travailleurs ont demandé au gouvernement de publier un décret annulant la loi du 3 août, qui a aboli une série d’avantages sociaux pour les ouvriers.
D’autres manifestations sont prévues au cours des deux prochains jours pour forcer les autorités à répondre aux revendications des ouvriers.