Sommet de l’OTAN 2023 : l’Ukraine sera au centre des préoccupations.
Les 11 et 12 juillet, les dirigeants de l’OTAN se réuniront à Vilnius, en Lituanie pour aborder diverses questions, dont la guerre en Ukraine, dans une période critique depuis la création de cette alliance militaire intergouvernementale en 1949. Le lieu du sommet est également important, car la Lituanie est l’un des États baltes autrefois intégré de force à l’Union soviétique.
L’OTAN, qui signifie l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, a été créée dans le but principal de promouvoir la défense et la sécurité collectives parmi ses États membres. Les membres fondateurs de l’OTAN étaient la Belgique, le Canada, le Danemark, la France, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, le Royaume-Uni et les États-Unis. Depuis sa création, l’OTAN s’est développée pour inclure un total de 30 pays membres.
Les sujets à l’ordre du jour du prochain sommet incluent la candidature de la Suède à l’adhésion à l’OTAN, qui est bloquée par la Turquie et la Hongrie. L’Ukraine cherche également à adhérer à l’alliance, et à la fin de la semaine dernière, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré qu’il s’attend à ce que les dirigeants alliés s’entendent lors du sommet sur un « paquet pour rapprocher l’Ukraine de l’OTAN ». Il a également précisé que Kiev ne deviendrait pas membre tant que la guerre ferait rage et que le sommet de Vilnius ne lancerait pas d’invitation formelle.
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les alliés de l’OTAN ont fourni plus de 150 milliards d’euros de soutien, dont 65 milliards d’euros d’aide militaire. Ils ont également assuré la formation de dizaines de milliers de soldats ukrainiens, et ce depuis mars 2022.
Néanmoins, l’adhésion à l’OTAN changerait la donne pour l’Ukraine qui souhaite que sa sécurité soit garantie conformément au cinquième article de l’organisation, qui est le principe fondamental de l’OTAN. Il stipule qu’une attaque contre un membre doit être considérée comme une attaque contre tous les membres.
Les Alliés devraient également approuver un plan d’action pour la production de défense afin de « regrouper la demande, stimuler la capacité et accroître l’interopérabilité » et un engagement d’investissement dans la défense plus ambitieux consistant à investir au moins 2 % du produit intérieur brut par an dans la défense.