Wall Street a connu sa pire semaine depuis mars 2020
Les principaux indices de Wall Street ont terminé en forte baisse vendredi, entraînant la chute des marchés boursiers américains pour la quatrième journée consécutive. Le Nasdaq, l’indice à forte composante technologique, a été particulièrement touché.
L’indice composite Nasdaq a chuté de 7 % pour la semaine, sa pire baisse hebdomadaire depuis octobre 2020. Pour les indices boursiers de référence tels que le Dow Jones des industrielles et le S&P 500, un indice qui suit la performance des 500 principales sociétés américaines, c’était leur troisième semaine consécutive de perte.
Les actions Netflix font partie des actions les moins performantes du S&P 500 perdant environ un tiers de leur valeur au cours de l’année écoulée en raison du ralentissement de la croissance des abonnés. Les actions des petites banques poursuivent leur baisse d’une semaine, menées par Huntington Bancshares (HBAN) suite à son rapport sur les gains.
Quant aux contrats à terme sur le pétrole brut, ils sont également en baisse. Alors que le pétrole est en hausse de 13 % cette année, la matière première chute une deuxième journée pour s’établir en dessous de 85 dollars le baril. L’augmentation de l’offre de pétrole brut aux États-Unis a contribué à prolonger sa baisse par rapport au niveau le plus élevé depuis 2014. Les analystes, cependant, voient toujours le prix du pétrole augmenter, car rien n’a fondamentalement changé.
La cryptomonnaie, un marché très volatil, connaît une vente massive. Le crypto le plus populaire, Bitcoin, a chuté à son plus bas niveau en cinq mois. Selon les données de l’échange de cryptomonnaie CoinMarketCap, le marché de la cryptomonnaie a perdu 150 milliards de dollars jeudi. La baisse s’explique en partie par la proposition de la banque centrale russe d’interdire l’utilisation et l’extraction de cryptomonnaie. Alors que le prix du Bitcoin a baissé de 10 % à moins de 39 000 de dollars, d’autres populaires cryptomonnaies telles que Ether, XRP et Solana se négocient également en baisse de pourcentages à deux chiffres.
Par ailleurs, Ataman Ozyildirim, directeur principal de la recherche économique au Conference Board, a noté que le produit intérieur brut (PIB) ralentirait à 2,2 % (annualisé) au premier trimestre. Cependant, le PIB devrait bondir de 3,5 % pour l’ensemble de l’année, bien au-dessus des niveaux d’avant la pandémie.