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Jean-Jacques Dessalines : Un soldat né

Jean-Jacques Dessalines est né en 1758 en Afrique de l’Ouest. Il a été a menée à la colonie française des Antilles de Saint-Domingue (Haïti) en tant qu’esclave. Il a travaillé comme une main de champ pour un maître noir jusqu’en 1791, quand il a rejoint la rébellion d’esclaves qui a éclaté dans la colonie au milieu de la tourmente causée par la Révolution française.

Un « soldat né », Dessalines est devenu connu comme un combattant courageux et un commandant qui inspire la peur et la fidélité. Il monta rapidement dans les rangs, devenant un général clé et infatigable sous le fameux Toussaint Louverture, combattant pour l’armée royaliste espagnole, puis pour l’armée républicaine française combattant les Espagnols et les Britanniques. En 1799, Toussaint confie à Dessalines une guerre civile, généralement comprise comme un conflit entre les mulâtres du sud et les noirs, aidés par un blocus de la marine américaine.

Avec les révoltes écrasées, Toussaint avait besoin de stabiliser les armées noires et d’éliminer les officiers et soldats fidèles à son rival, le leader du Sud défait André Rigaud. Les représailles de Dessalines conduisirent à de nombreuses exécutions auxquelles Toussaint aurait réprimandé : « J’ai dit d’élaguer l’arbre, de ne pas le déraciner. » Certains historiens ont cependant suggéré que Toussaint avait ordonné ces tueries mais ses généraux avaient pris la responsabilité de garder ses mains et sa réputation propres (James 236, Dubois 236). Indépendamment de la véracité des prétentions de ces sous-traitances politiques, les événements de la guerre ont permis à la plupart des histoires de traiter Dessalines comme le film brutal de Toussaint.

Dans la décennie qui suivit, Jean-Jacques Dessalines se distingua en tant que lieutenant du leader noir Toussaint Louverture, qui s’établit comme gouverneur général de Saint-Domingue avec allégeance nominale à la France révolutionnaire. Quand Toussaint fut déposé en 1802 par une expédition française envoyée par Napoléon Bonaparte pour reconquérir la colonie, Dessalines se soumit d’abord au nouveau régime. Cependant, en 1803, lorsque Napoléon déclara son intention de réintroduire l’esclavage (qui avait été aboli par la Convention nationale française en 1794), Dessalines et d’autres dirigeants noirs et mulâtres se révoltèrent. Dessalines a estimé que la guerre était maintenant une révolution pour l’indépendance totale plutôt que l’autonomie coloniale avec l’émancipation. Ils expulsèrent les Français de Saint-Domingue et, le 1er janvier 1804, Dessalines, en tant que gouverneur général, proclama l’île entière d’Hispaniola un pays indépendant sous le nom d’Arawak dérivé d’Haïti. Le septembre suivant il a adopté le titre d’empereur comme Jacques I.

Dessalines a poursuivi une grande partie de la politique de Toussaint, y compris l’utilisation de travaux forcés dans les plantations pour empêcher le retour à une économie purement de subsistance. Dans une série d’actions destinées à empêcher tout renouvellement de la domination blanche sur les Noirs, qui ont formé plus de 80% de la population, il a confisqué des terres appartenant à des Blancs, rendu illégal leur propriété et peut-être les craignant comme des subversifs potentiels en cas d’une autre invasion française.Featured

L’ascension impressionnante de Dessalines, de l’esclave abject à l’empereur à la poignée de fer, désireux de préserver la liberté de sa nation naissante par tous les moyens nécessaires, ne peut que provoquer une chute encore plus dramatique. Le despotisme de Dessalines, les politiques de travail draconiennes et les plans de réforme agraire forcés ont vite désillusionné les paysans, les propriétaires fonciers d’élite à la peau claire et les militaires. Le 17 octobre 1806, les soldats de Dessalines ont tendu une embuscade à leur chef et ont mis son corps en pièces. Des légendes racontent que la folle Défilée, peut-être l’amante méprisée de Dessalines, rassembla, enterra et garda les restes de l’empereur dans un dernier acte de dévouement.

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