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Le Conseil permanent de l’OEA accepte de “ne pas reconnaître la légitimité du nouveau mandat de Nicolas Maduro”

Le Conseil permanent de l’Organisation des États américains (OEA) a décidé de “ne pas reconnaître la légitimité du nouveau mandat de Nicolas Maduro à compter du 10 janvier 2019.” La résolution a été approuvée par 19 voix pour, 6 contre, 8 abstentions et une absente. Haïti compte parmi les 19 membres qui ont voté favorablement.

Voici le texte complet de la résolution:

RESOLUTION SUR LA SITUATION AU VENEZUELA
(Adoptée par le Conseil permanent à sa séance extraordinaire tenue le 10 janvier 2019)

LE CONSEIL PERMANENT DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS,

RÉAFFIRMANT le droit des peuples des Amériques à la démocratie et l’obligation de leurs gouvernements de le promouvoir et de le défendre, conformément à l’article 1 de la Charte démocratique interaméricaine,

RAPPELANT que, par la résolution AG / RES. 2929 (XLVIII-O / 18) du 5 juin 2018, l’Assemblée générale a déclaré que le processus électoral du 20 mai 2018 au Venezuela manquait de légitimité pour n’avoir pas rencontré la participation de tous les acteurs politiques vénézuéliens, son non-respect des normes internationales, et pour avoir été effectué sans les garanties nécessaires pour un processus libre, juste, transparent et démocratique,

CONSIDÉRANT que la période présidentielle 2019-2025 commençant au Venezuela le 10 janvier 2019 est le résultat d’un processus électoral illégitime,

SOULIGNANT l’autorité constitutionnelle de l’Assemblée nationale élue démocratiquement.

RAPPELANT SA PRÉOCCUPATION face à l’aggravation de la crise politique, économique, sociale et humanitaire au Venezuela résultant de l’effondrement de l’ordre démocratique et de graves violations des droits de l’homme dans cet État, ainsi que de la négligence du gouvernement du Venezuela à respecter les normes fondamentales des droits de l’homme en Amérique et la démocratie;

RECONNAISSANT que, par conséquent, un nombre important de Vénézuéliens sont obligés de fuir le pays parce que leurs besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits.

RÉAFFIRMANT sa profonde préoccupation face à l’effondrement du système de santé du Venezuela, qui a conduit à la réémergence de maladies infectieuses précédemment éradiquées au Venezuela, dans les pays voisins et dans la région élargie.

NOTANT que l’exode des Vénézuéliens a un impact sur la capacité des pays de la région à répondre à leurs besoins humanitaires et pose des problèmes de santé et de sécurité publiques.

PRENANT NOTE, à cet égard, de la Déclaration de Quito du 4 septembre 2018 sur la mobilité humaine des citoyens vénézuéliens dans la région et de son Plan d’action adopté le 23 novembre 2018.

CONDAMNANT avec la plus grande fermeté les détentions arbitraires, l’absence de procédure régulière et la violation des autres droits de l’homme des prisonniers politiques par le gouvernement du Venezuela.

SOULIGNANT que le Conseil permanent et la réunion de consultation des ministres des Affaires étrangères sont prêts à s’engager dans des initiatives diplomatiques, y compris des bons offices, visant à promouvoir le dialogue au Venezuela, en vue de parvenir à une solution politique à la crise dans ce pays.

RÉSOUT:

Ne pas reconnaître la légitimité du nouveau mandat de Nicolas Maduro à compter du 10 janvier 2019.

Réaffirmer que la réconciliation nationale et les conditions nécessaires à la tenue d’un nouveau processus électoral reflétant véritablement la volonté des citoyens vénézuéliens et permettant de résoudre pacifiquement la crise actuelle ne pourront être concrétisées que par un dialogue national auquel participeront tous les acteurs et parties politiques vénézuéliens. dans ce pays.

De demander instamment à tous les États Membres et d’inviter les observateurs permanents de l’OEA d’adopter, conformément au droit international et à leur législation nationale, les mesures diplomatiques, politiques, économiques et financières qu’ils jugent appropriées, afin de contribuer au rétablissement rapide de l’ordre démocratique du Venezuela .

De convoquer de nouvelles élections présidentielles assorties de toutes les garanties nécessaires à la mise en place rapide d’un processus libre, juste, transparent et légitime, auquel participeront des observateurs internationaux.

Inviter les États Membres et les observateurs permanents à mettre en œuvre des mesures pour faire face à la crise humanitaire au Venezuela et dans les pays touchés, en apportant un soutien aux organisations internationales et régionales appropriées.

Exhorter le régime vénézuélien à permettre l’entrée immédiate de l’aide humanitaire à la population du Venezuela, y compris la surveillance épidémiologique, afin d’empêcher l’aggravation de la crise humanitaire et de santé publique, en particulier contre la réapparition et la propagation de maladies.

Demander la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques.

Exprimer la solidarité constante que l’Organisation entretient avec le peuple vénézuélien et son engagement à rester saisie de la situation au Venezuela et à appuyer les mesures diplomatiques facilitant la restauration des institutions démocratiques et le plein respect des droits de l’homme.

De charger le Secrétaire général de transmettre le texte de cette résolution au Secrétaire général des Nations Unies.

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